Bourse USA : stratégies et conseils pour investir sur le marché américain

Bourse USA : stratégies et conseils pour investir sur le marché américain
Auteur : Matthieu Louvet
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La Bourse américaine, il faut l’avouer, c’est du spectacle. L’effervescence des marchés financiers américains suscite l’intérêt. Avec des géants mondiaux, des acteurs reconnus dans de nombreux domaines, et une « puissance » historique associée aux Etats-Unis, c’est clairement le terrain de jeu idéal pour diversifier son patrimoine au-delà des frontières hexagonales.

Premier marché mondial en termes de capitalisation, la Bourse américaine offre des opportunités d’investissement inégalées, conjuguant innovation, dynamisme et profondeur de marché. Un eldorado ? Attention ! Comme tous les marchés, la Bourse aux USA nécessite d’avoir en tête des stratégies d’investissement pertinentes pour vous permettre d’appréhender cet univers si riche avec discernement et méthode. C’est précisément ce que je vous propose !

Bourse USA : les particularités du marché boursier américain à connaître

Le marché boursier américain se distingue par sa sophistication – le marché américain a été pionnier dans l’adoption massive du trading haute fréquence (THF) – et son envergure sans équivalent dans l’univers financier mondial 🌐. Représentant près de 40 % de la capitalisation boursière globale, il constitue un écosystème financier mature où coexistent entreprises centenaires et innovateurs disruptifs, formant ainsi un tissu économique d’une remarquable diversité sectorielle.

Sa liquidité exceptionnelle, fruit d’une participation massive d’investisseurs institutionnels et particuliers, permet l’exécution de transactions volumineuses sans altération significative des cours. Cette profondeur de marché, combinée à des horaires d’ouverture étendus via les sessions pré-market et after-hours, offre une flexibilité d’intervention inégalée pour les investisseurs internationaux, et notamment nous Français !

Le cadre réglementaire américain, d’une rigueur exemplaire sous l’égide de la Securities and Exchange Commission (SEC), impose aux sociétés cotées des obligations de transparence sans équivalent. Les publications trimestrielles obligatoires, les règles strictes de communication financière et les dispositifs anti-manipulation constituent un environnement propice à l’établissement d’une confiance durable entre émetteurs et investisseurs. La Bourse aux USA bénéficie historiquement d’un cadre réglementaire qui a favorisé l’innovation financière !

Variations annuelles indices SP 500 et Stoxx Europe 600
Le S&P 500, indice Bourse USA, face au STOXX 600, indice Bourse Europe

Contrairement à l’approche européenne privilégiant souvent la stabilité et le rendement (avec une culture de l’épargne plus conservatrice en France, et un financement de l’économie reposant davantage sur le crédit bancaire que sur les marchés de capitaux), la philosophie d’investissement américaine valorise la croissance 🚀 et la disruption. Une vision favorisant l’émergence continue de nouveaux leaders sectoriels. Cette dynamique d’innovation perpétuelle constitue l’un des principaux moteurs de la création de valeur à long terme sur ce marché.

Le nombre impressionnant d’analystes financiers, d’économistes et de spécialistes sectoriels produisant des recherches approfondies sur chaque valeur cotée permet une évaluation plus précise et nuancée des entreprises. La quantité d’informations accessibles est folle. Un atout pour investir en ayant toutes les cartes en main.

Conseil de Matthieu – Un marché avec une information accessible !

New-York, Chicago : les différentes bourses américaines

L’architecture institutionnelle du marché financier américain repose sur un réseau complexe de places boursières, chacune possédant une histoire singulière et des spécificités fonctionnelles. Cette multiplicité d’acteurs, loin de fragmenter le marché, contribue à enrichir son écosystème et à renforcer sa profondeur.

➡️ Le New York Stock Exchange (NYSE), fleuron historique de la finance américaine établi en 1792, demeure la première bourse mondiale en termes de capitalisation. Le NYSE accueille traditionnellement les entreprises établies, aux capitalisations imposantes, et exige des critères d’admission particulièrement rigoureux. En être, c’est un vrai prestige !

➡️ Le Nasdaq, créé en 1971 comme premier marché entièrement électronique, s’est imposé comme l’épicentre mondial de l’innovation technologique. Cette plateforme abrite les géants de la tech qui façonnent l’économie contemporaine. Le Nasdaq propose des exigences d’introduction en Bourse plus accessibles, favorisant ainsi l’accès des entreprises en croissance aux marchés de capitaux.

➡️ Le Chicago Mercantile Exchange (CME) et le Chicago Board Options Exchange (CBOE) constituent les piliers du marché dérivé américain.

S&P, Dow Jones, Nasdaq : les indices, boussoles des investisseurs

Pour naviguer dans cet univers complexe de milliers de valeurs américaines cotées (environ 5 500 sociétés en 2024 selon Bloomberg), il faut s’appuyer sur des indices boursiers. Ce sont eux les véritables baromètres synthétisant les performances des différents segments du marché américain. Ces indices, au-delà de leur fonction d’indicateurs, servent de sous-jacents à de nombreux produits financiers et constituent souvent des références de performance pour les gestionnaires d’actifs.

  • Le S&P 500, considéré comme le thermomètre le plus fidèle de l’économie américaine, regroupe 500 des plus grandes entreprises cotées, sélectionnées par un comité selon des critères rigoureux de capitalisation (minimum 13,1 milliards de dollars), de liquidité et de représentativité sectorielle. Calculé en pondérant chaque composante par sa capitalisation flottante, cet indice représente approximativement 80% de la valeur totale des marchés américains.
  • Le Dow Jones Industrial Average (DJIA), créé en 1896, constitue l’indicateur boursier le plus ancien et emblématique. Composé de seulement 30 valeurs « blue chips » sélectionnées pour leur qualité et leur représentativité, il présente la particularité d’être pondéré par les prix des actions et non par les capitalisations. Cette méthodologie atypique, bien que critiquée pour sa moindre représentativité économique, lui confère une sensibilité particulière aux valeurs industrielles traditionnelles, offrant ainsi un contrepoint intéressant aux indices dominés par les technologies.
  • Le Nasdaq Composite englobe l’ensemble des quelque 3 000 valeurs cotées sur cette place technologique, tandis que le Nasdaq-100 se concentre sur les 100 plus grandes capitalisations non financières de cette Bourse. La composition de ces indices, fortement orientée vers les technologies, la biotechnologie et les services de communication, en fait des indicateurs privilégiés pour appréhender la dynamique des secteurs de croissance et d’innovation.

À ces indices majeurs s’ajoutent des indicateurs plus spécifiques, comme le Russell 2000 qui suit les performances des petites capitalisations américaines, ou les indices sectoriels permettant d’isoler la performance de segments particuliers du marché.

CaractéristiqueDow JonesS&P 500Nasdaq
Année de création189619231971
Composition30 actions500 actions2500 actions +
Méthode de calculPondéré par les prixPondéré par capitalisation boursièrePondéré par capitalisation boursière
Rendement moyen annualisé sur 10 ans10,9 %12,2 %13.44 %
Variation sur 10 ans+ 133 %+179,84 %+ 278,29 %
Niveau actuel~42 000 points~5 900 points~19 200 points

L’influence prépondérante des technologies dans l’économie américaine se reflète dans la composition des indices, avec une surreprésentation des géants technologiques qui confère au marché un caractère à la fois innovant et prospectif. Un atout ? Oui, mais aussi une vraie limite. Cette particularité structurelle explique partiellement le différentiel de performance avec les marchés européens, traditionnellement plus pondérés en secteurs industriels, financiers et énergétiques. C’est très bien, mais attention à la diversification avec cette surreprésentation de la tech.

Conseil de Matthieu – La Bourse américaine, star de la tech !

La volatilité du marché américain

Le marché boursier américain se caractérise par des fluctuations de prix significatives, phénomène à comprendre pour tout investisseur. Cette volatilité, bien que parfois intimidante, constitue une caractéristique inhérente aux marchés actions plutôt qu’une anomalie. Si votre portefeuille US bouge, et fait le yo-yo, surtout avec de gros montants placés, pas de panique.

Plusieurs facteurs expliquent ces mouvements de prix :

  • les publications économiques (emploi, inflation) ;
  • les résultats d’entreprises trimestriels ;
  • les décisions de la Réserve Fédérale et les événements géopolitiques ;
  • le trading automatisé et algorithmique, représentant une part croissante des échanges.

L’indice VIX, souvent appelé « indice de la peur », mesure les anticipations de volatilité du marché pour les 30 jours à venir. En période normale, il évolue entre 15 et 25 points, mais peut dépasser 40 lors de crises majeures, signalant une anxiété extrême des investisseurs.

indice VIX
Mesurer la « peur » avec un indice, c’est possible ou presque !

Face à cette volatilité, des stratégies existent : l’étalement des achats dans le temps avec le DCA (dollar-cost averaging) en est une, et la diversification sectorielle et géographique en est une autre. Comme pour tous les investissements, je vous recommande fortement d’adopter d’un horizon d’investissement suffisamment long pour traverser les cycles de marché.

➡️ Gardez à l’esprit que la volatilité historique du marché américain a généralement récompensé les investisseurs patients. « Tenir », c’est le prix à payer pour bénéficier du potentiel de performance supérieur à long terme.

Face aux réactions parfois excessives du marché aux annonces de la FED, maintenez votre cap d’investissement à long terme sans céder aux émotions du moment. Les cycles de politique monétaire sont temporaires, tandis que la création de valeur des entreprises américaines de qualité s’inscrit dans la durée. Rappelez-vous que les investisseurs qui ont tenté de « timer » le marché en fonction des décisions de la FED ont en grande majorité sous-performé ceux qui sont restés pleinement investis sur des horizons de 10 ans et plus.

Conseil de Matthieu – La FED ne doit pas vous obséder
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Investir dans la Bourse américaine

✅ La Bourse aux USA, c’est un marché plein d’opportunités ! Investir sur le marché américain représente aujourd’hui selon moi une démarche essentielle pour tout investisseur souhaitant optimiser la performance de son portefeuille sur le long terme. Avec un rendement historique annualisé d’environ 10% sur plusieurs décennies, dividendes réinvestis, ce marché a démontré sa capacité à créer de la valeur malgré les crises successives.

La construction d’une exposition au marché américain nécessite une approche méthodique. La question de l’allocation est centrale : quelle proportion de son portefeuille actions consacrer aux États-Unis ? Si la capitalisation boursière mondiale suggère une pondération d’environ 60 à 65 %, une allocation plus équilibrée (10, 20, 30, 40 %) peut s’avérer plus judicieuse pour un investisseur français ? Je suis d’avis de laisser faire le marché, et d’essayer de coller à cette tendance pour votre exposition à la Bourse.

➡️ Car oui, la Bourse américaine affiche une capitalisation qui pèse pour 65 % de la capitalisation mondiale 🌐, malgré un PIB qui est lui à 26 %. Les entreprises américaines sont bien plus globalisées et puissantes que pour n’importe quel autre pays.

Répartition mondiale capitalisations boursières
En matière de capitalisation boursière, les américains sont les rois !
Répartition PIB mondial par pays
Le poids de la capitalisation de la Bourse USA ne reflète pas le PIB, moindre.

Le timing d’investissement mérite également réflexion. Plutôt que de tenter de « timer » le marché, une stratégie d’investissement programmé (en investissant régulièrement des sommes fixes) permet de lisser le risque d’entrée à un point haut et de transformer la volatilité en alliée sur le long terme.

L’horizon d’investissement est déterminant : le marché américain a historiquement récompensé ⭐ la patience, avec une probabilité de performance positive qui augmente significativement au-delà de 10 ans d’investissement, rendant cette classe d’actifs particulièrement adaptée aux objectifs patrimoniaux de long terme. Que faut-il en conclure ? Que vous pouvez vous lancer en étant jeune, avec de petites sommes, mais aussi démarrer votre exposition aux actions américaines et investir à 50 ans !

Les ETF Bourse USA, la meilleure solution pour s’exposer au marché américain

Les ETF (Exchange Traded Funds) se sont imposés comme le véhicule privilégié pour investir sur le marché américain, offrant un équilibre optimal entre simplicité, diversification et efficience fiscale. Puisque les actions américaines ne sont pas éligibles au plan d’épargne en actions (PEA) et à ses avantages fiscaux, c’est vers les ETF que vous devez selon moi vous orienter.

Les ETF exposés à des indices non-européens peuvent, dans certains cas, être éligibles au PEA. Bizarre ? Le PEA, créé pour favoriser l’investissement dans les entreprises européennes, impose que 75 % minimum des actifs des fonds qui y sont éligibles soient investis en titres d’entreprises ayant leur siège dans l’Union Européenne ou l’Espace Économique Européen. Cette contrainte semblerait a priori exclure toute exposition aux marchés américains. Et pourtant. Grâce à la réplication synthétique, un ETF peut devenir éligible.

  1. L’astuce légale : L’ETF achète réellement des actions européennes (conformes aux règles du PEA), mais ne cherche pas à obtenir leur performance.
  2. L’échange de performance : L’ETF conclut un contrat (swap) avec une banque qui dit essentiellement : « Je te donne la performance de mes actions européennes, tu me donnes la performance du S&P 500 ou du Nasdaq ».
  3. Le résultat pour vous : Bien que l’ETF détienne physiquement des actions européennes, votre investissement évolue exactement comme si vous déteniez l’indice américain.

Ces fonds indiciels cotés permettent d’acquérir, en une seule transaction, une exposition à l’ensemble du marché américain ou à des segments spécifiques. Un ETF répliquant le S&P 500 offre ainsi une diversification instantanée sur les 500 plus grandes entreprises américaines, éliminant le risque lié à la sélection de titres individuels. Vous n’avez pas à aller acheter individuellement les 500 actions (et en plus à la pondérer dans votre portefeuille par capitalisation, comme le fait l’indice).

✅ L’avantage économique des ETF est considérable : avec des frais annuels généralement compris entre 0,05% et 0,30%, ils sont nettement moins coûteux que les fonds actifs traditionnels. Cette différence, qui peut sembler modeste à première vue, représente un gain substantiel sur le long terme par le jeu des intérêts composés.

Sur le plan fiscal, les ETF domiciliés en Europe (Irlande, Luxembourg) bénéficient généralement d’une retenue à la source limitée à 15 % sur les dividendes américains, contre 30 % pour un investissement direct en actions individuelles depuis la France. Cette optimisation fiscale contribue significativement à la performance nette.

Quels sont les meilleurs ETF pour s’exposer à la bourse américaine ? Voici un petit TOP 3 :

  1. Amundi PEA Nasdaq-100 UCITS ETF Acc (ISIN FR0011871110), seul ETF Nasdaq compatible avec le PEA. Il est au sommet de ma sélection des meilleurs ETF Nasdaq, juste devant le iShares Nasdaq 100 UCITS ETF (Acc).
  2. Pour le S&P 500, plusieurs ETF sont pertinents. C’est le cas du BNP Paribas Easy S&P 500 UCITS ETF EUR (ISIN FR0011550185) ou du Lyxor PEA S&P 500 UCITS ETF – Capi (ISIN FR0011871128), 2 ETF capitalisant pouvant être ajoutés dans un PEA. En assurance-vie, le Amundi S&P 500 UCITS ETF EUR (C) (ISIN LU1681048804) est aussi à suivre. Vous pouvez les retrouver dans ma sélection des ETF S&P 500.
  3. Et pour le Dow Jones ? Le iShares Dow Jones Industrial Average (ISIN IE00B53L4350) peut être logé dans un compte titres avec des frais à 0,33 %, mieux que la concurrence.

Diversification, diversification, diversification. Vous le savez, j’aime le répéter, on ne met pas tous ses œufs dans le même panier, et pas tout son argent dans les même entreprises / secteurs / pays. Pour diversifier au maximum, tout en s’exposant aux Etats-Unis, il existe les ETF MSCI World. Ils permettent de se positionner sur des entreprises de grandes et moyennes capitalisations de l’ensemble des pays développés (plus de 70% Etats-Unis, les 30 % restants couvrent plus de 20 pays développés).

Conseil de Matthieu – Le MSCI World, une bonne dose d’Amérique

Les limites de l’investissement en actions américaines via la détention de titres vifs

Vous voulez du Tesla, du Apple, du Google ? Vous avez envie de dire que vous avez des actions de ces géants en Bourse ? L’achat direct d’actions américaines individuelles, bien que tentant, présente plusieurs contraintes importantes.

Le premier obstacle est fiscal : les dividendes d’actions américaines détenues directement subissent une double imposition – une retenue à la source américaine de 30 % (potentiellement réduite à 15 %), puis l’imposition française (PFU à 30 %) sur le montant restant. Cette cascade fiscale réduit significativement le rendement net des dividendes. La France permet d’atténuer cette double imposition grâce à un mécanisme de crédit d’impôt.

  • Il est égal au montant de l’impôt prélevé à la source aux États-Unis, dans la limite de l’impôt français correspondant à ces revenus.
  • Pour les dividendes américains, ce crédit d’impôt est plafonné à 15 % du montant brut des dividendes (correspondant au taux conventionnel).

La diversification représente aussi une limite. Avoir une ou plusieurs actions d’un grand groupe, c’est une idée. Mais pour construire un portefeuille correctement diversifié, il faut détenir au minimum 20 à 30 titres différents répartis sur plusieurs secteurs. Cette exigence implique soit un capital initial important, soit des frais de transaction disproportionnés qui pénaliseront la performance.

C’est aussi le choix des enveloppes pour intégrer ces actions qui est réduit : pas de PEA possible ! Vous devez vous tourner vers le Compte-Titres Ordinaire (CTO), le Plan d’Épargne Retraite (PER) ou l’assurance-vie.

Le suivi d’un portefeuille d’actions individuelles nécessite un investissement en temps considérable : analyse des rapports trimestriels, des communications financières, des perspectives sectorielles et des décisions stratégiques des entreprises. Cette veille constante est difficilement compatible avec les contraintes d’un investisseur non professionnel. C’est l’opposé total de la méthode d’investissement passive que je recommande.

Les aspects administratifs ne sont pas négligeables : déclarations fiscales spécifiques, complexités en matière de succession pour des titres étrangers, et barrière de la langue pour l’accès à l’information financière publiée exclusivement en anglais.

Cette approche directe peut néanmoins se justifier dans certains cas particuliers : investisseurs disposant d’une expertise sectorielle spécifique, stratégies concentrées sur quelques fortes convictions, ou approches sophistiquées incluant la vente d’options sur les titres détenus. Pour la majorité des investisseurs, les ETF restent cependant la solution offrant le meilleur équilibre entre performance potentielle, maîtrise des risques et simplicité opérationnelle.

Le PEA est strictement limité aux titres d’entreprises ayant leur siège social dans l’Union Européenne ou dans l’Espace Économique Européen (EEE). Les entreprises américaines sont par définition exclues. Enfin, pas totalement. Une méthode dérivée consiste à choisir des actions européennes d’entreprises très présentes aux Etats-Unis. Elles sont susceptibles de capter la croissance de la conjoncture américaine. Le groupe allemand de santé Fresenius, le laboratoire pharmaceutique danois Novo Nordisk ou le français Publicis ont tous des revenus tirés majoritairement du marché américain. Un moyen détourné de s’exposer aux Etats-Unis via des actions logées en PEA/CTO.

Conseil de Matthieu – Captez le dynamisme américain dans votre PEA

La fiscalité des investissements aux USA

La dimension fiscale constitue un élément de la performance nette des investissements sur le marché américain. Pour optimiser significativement le rendement réel de votre portefeuille transatlantique, voici quelques règles à connaître.

La double imposition des dividendes américains

Les dividendes versés par les sociétés américaines sont soumis à une retenue à la source prélevée directement aux États-Unis. Son taux standard s’élève à 30 % du montant brut distribué. La convention fiscale franco-américaine permet toutefois de réduire ce taux à 15 % pour les investisseurs français, sous réserve d’accomplir certaines formalités.

Cette retenue n’est cependant que la première étape du parcours fiscal. En France, ces mêmes dividendes seront ensuite soumis au Prélèvement Forfaitaire Unique (PFU) de 30 % ou, sur option, au barème progressif de l’impôt sur le revenu (plus prélèvements sociaux). Un crédit d’impôt égal à la retenue à la source américaine est accordé afin d’éviter une double imposition intégrale, mais ce crédit est plafonné au montant de l’impôt français correspondant à ces revenus.

L’imposition des plus-values et les obligations déclaratives spécifiques

Les plus-values réalisées sur la cession d’actions américaines sont imposées exclusivement en France, selon le régime fiscal de droit commun applicable aux plus-values mobilières : PFU de 30 % (12,8 % d’impôt sur le revenu + 17,2 % de prélèvements sociaux) ou, sur option globale, barème progressif de l’impôt sur le revenu plus prélèvements sociaux.

La complexité des interactions entre fiscalités française et américaine, ainsi que les spécificités liées à chaque situation patrimoniale, rendent particulièrement pertinent l’accompagnement par un conseiller en gestion de patrimoine. C’est ce que nous proposons chez S’Investir Conseil, avec une connaissance de ce cadre américain.

Selon nous, la fiscalité ne doit jamais constituer l’unique déterminant d’une stratégie d’investissement, mais sa compréhension et son optimisation représentent un levier significatif d’amélioration de la performance ! Cela est encore plus vrai en matière de performance nette pour un portefeuille américain sur le long terme.

C’est un atout de la Bourse aux USA. Le décalage horaire joue en notre faveur. Pas la peine de mettre un réveil ⏰ au milieu de la nuit, comme pour se placer sur la Bourse de Tokyo (Japan Exchange). La Bourse américaine (NYSE et Nasdaq) ouvre officiellement à 9h30 heure de New York, soit 15 h 30 en France (14h30 pendant la période où les États-Unis sont passés à l’heure d’été mais pas encore l’Europe).

Elle ferme à 16 heures, heure de New York, soit 22 heures en France. N’oubliez pas qu’il existe également des sessions de pré-market (dès 4 heures du matin à New York) et d’after-hours (jusqu’à 20 heures), mais avec une liquidité réduite et des écarts de prix potentiellement plus importants. Pour un investisseur particulier, je recommande généralement de se concentrer sur les heures de marché régulières où la liquidité est optimale.

Conseil de Matthieu – La Bourse aux USA ouvre à quelle heure ?

En explorant le marché américain et ses spécificités, nous avons vu comment il peut enrichir 💶 votre stratégie d’investissement grâce à sa diversité, son dynamisme et ses entreprises innovantes.

Investir à l’international n’est pas réservé aux experts ou aux grandes fortunes. Avec les ETF notamment, vous disposez aujourd’hui d’outils accessibles pour diversifier votre patrimoine au-delà des frontières européennes.

Cependant, chaque situation patrimoniale est unique. Vos objectifs personnels, votre horizon d’investissement et votre rapport au risque déterminent la stratégie qui vous conviendra le mieux. Les aspects fiscaux et réglementaires ajoutent une complexité qui mérite une attention particulière.

C’est pourquoi un accompagnement personnalisé peut faire toute la différence dans votre parcours d’investisseur. Le cabinet S’Investir Conseil vous propose cette expertise pour construire une stratégie adaptée à votre situation spécifique.

Que vous souhaitiez faire vos premiers pas sur le marché américain ou optimiser une allocation existante, n’hésitez pas à nous contacter pour un premier échange. Mon objectif et celui de toute l’équipe est de vous aider à construire un patrimoine solide et diversifié, en phase avec vos projets de vie.

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