Vous connaissez sûrement Warren Buffett. Cet homme d’affaires et investisseur de légende âgé de 93 ans est à la tête d’une fortune de 115 milliards de dollars.
Sa société d’investissement Berkshire Hathaway, cotée en bourse, a généré 300 milliards $ de revenus en 2022. Saviez-vous qu’en 2008, cette légende vivante avait lancé un défi très spécial ?
Le pari de Warren Buffett à 1 million $, proposé à tous les hedge funds des États-Unis. Celui de battre l’indice phare américain, le S&P 500, sur une durée de 10 ans. Qu’est-ce que le S&P 500 ? Que sont les hedge funds, et surtout, qui a gagné ? C’est ce que nous allons voir, et les enseignements à en tirer sont nombreux.
Le pari de Warren Buffett
Avant de parler du pari de Warren Buffet en détail, faisons un bref rappel sur l'identité du célèbre investisseur.
Qui a initié le pari de Buffett ?
Né en 1930 à Omaha (États-Unis, Nebraska), Warren Buffett découvre très tôt la Bourse, son père étant courtier dans ce domaine. À 11 ans, il réalise ses 1ers investissements.
Déjà très performant dans ses stratégies, il va voir les choses en grand, en visant le million de $ à 30 ans.
Plus tard, il intègre la prestigieuse Columbia Business School. Parmi les professeurs se trouvent Benjamin Graham et David Dodd, 2 investisseurs de légende. Le 1er a écrit le livre « L’investisseur intelligent », une référence mondiale en finances.
C’est le début d’une collaboration professionnelle entre Buffett et Graham. Ce dernier partant à la retraite quand Buffett a 26 ans, le jeune prodige fonde sa 1re société : Buffett Associates. Ensuite, il prend le contrôle de l’entreprise Berkshire Hathaway, qui symbolisera son empire.
Milliardaire à 56 ans, il est devenu célèbre pour être capable d’identifier précocement des actions qui performeront bien dans le temps.
De plus, il montre une discipline rare à maintenir ses positions en portefeuille très longtemps, en ignorant les modes. Au travers d’un portefeuille assez concentré (peu de titres), sa performance boursière depuis 1951 l’a propulsé au rang de star mondiale de l’investissement.
Qu'est-ce que le pari de Warren Buffett ?
En 2008, ce génie de l’investissement a lancé un pari à tous les hedge funds des États-Unis. Faire mieux que le S&P 500 (principal indice action du pays), sur une durée de 10 ans. Le S&P 500 suit la progression des actions émanant des 500 plus grosses entreprises cotées dans le pays. Sur les 100 dernières années, sa performance est d’environ 10% annualisée (avec dividendes réinvestis).
Les hedge funds, quant à eux, sont des fonds d’investissement élitistes, très sélectifs sur les clients éligibles. Moyennant des frais élevés, ils proclament leur capacité à dégager une bonne performance, quelle que soit l’humeur des marchés financiers. Le pari de Warren Buffett consiste donc à défier les hedge funds : seront-ils suffisamment talentueux pour surperformer le S&P 500, avec une échéance du pari à 10 ans ?
Le contexte du pari de l’oracle d’Omaha
Quelle place pour Warren Buffett dans le monde de l'investissement ?
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, celui que l’on surnomme « l’oracle d’Omaha » ne prône pas le stock picking.
Ce terme désigne le fait de choisir des titres au sein d’un indice, plutôt que d’investir sur l’intégralité des constituants de celui-ci. Faire du stock picking sur le CAC40 mènerait à n’investir que sur LVMH, Total et Sanofi, tout en délaissant les 37 autres titres de l’indice.
Dans cet exemple, l’investisseur parie (implicitement) sur le fait que ces 3 titres performeront mieux que tous les autres. Au vu de son portefeuille investi sur peu de titres, c’est visiblement la stratégie adoptée par Warren Buffett.
C’est une des raisons pour lesquelles tant de contenus en ligne mettent en avant le stock picking façon Buffett. Hélas, c’est une lecture un peu trop rapide que font leurs auteurs.
Recommandation de Buffett : les fonds indiciels
En réalité, l’oracle recommande exactement l’inverse, répétant son message depuis des années. La grande majorité des investisseurs ferait mieux de s’en tenir à des fonds, qui répliquent la performance de l’indice dans son ensemble.
Un tel fonds est dit « indiciel », ou passif, car il se contente de reproduire la performance de son sous-jacent (l’indice en question). Si ce fonds est coté en Bourse en continu, il s’agit alors d’un ETF. L’indice étant pris dans son intégralité, aucun pari n’est fait sur un titre plutôt que sur un autre.
Voici une de ses citations à propos des gérants actifs :
Son succès est une exception
Il faut bien comprendre que le succès de Warren Buffett en investissement représente l’exception, et non la règle. Il consacre sa vie entière à ce domaine, en passant des heures à lire des rapports financiers, dispose d’informations hors de portée des particuliers.
De plus, il se fait aider d’autres professionnels, et s’appuie sur sa grande expérience. La conjugaison de tout ceci, avec un talent extrême, a conduit à une reconnaissance internationale. Sa stratégie est-elle reproductible par un particulier ? Bien sûr que non.
Vous pratiquez le tennis ? Imaginez-vous disposer de toutes les ressources dédiées à Djokovic (temps, staff technique, matériel, diététique…) durant des années. Parviendrez-vous à égaler ce numéro 1 mondial du tennis ? Encore une fois, non. Avoir accès à une procédure à suivre et des moyens ne suffisent pas à la concrétisation d’un objectif.
Par conséquent, recommander aux particuliers une stratégie passive, même s’il ne l’applique pas, est une marque de recul, et de lucidité.
En 2008, Warren Buffett a entièrement assumé sa recommandation, en lançant un pari à 1 million de dollars à tous les hedge funds des États-Unis. Le défi à relever : faire mieux qu’un ETF qui réplique l’indice S&P 500, sur 10 ans.
Quand et comment a été annoncé le pari de Buffett ?
En 2007, le pari de Warren Buffet est annoncé par l'investisseur lui-même, au travers de sa lettre aux actionnaires de sa société, Berkshire Hathaway.
L’objectif du pari de Warren buffett était de prouver que les frais de gestion pratiqués par les hedge funds étaient injustifiés, au regard de la performance finale.
Ces fonds spéculatifs étant considérés par beaucoup de riches investisseurs comme étant le Graal, l’annonce a fait grand bruit. Opposer à ces fonds prestigieux un simple ETF accessible à tous les particuliers était presque de la provocation.
Concrètement, le pari de Warren Buffett est proposé sur un site ouvert à tous. Vous pouvez le consulter sur le site longbets.org.
Les détails du pari de Warren Buffett
Quelles sont les parties impliquées dans le pari de Buffett ?
Le S&P 500
Un indice représentatif des USA
Parmi les indices boursiers les plus connus aux États-Unis se trouvent le Dow Jones, le Nasdaq 100, ou le S&P 500. C’est ce dernier qui a été choisi par l’oracle d’Omaha pour lancer le défi.
Cet indice regroupant les 500 plus grosses capitalisations boursières du pays, les 1res lignes sont bien connues : Apple, Microsoft, Amazon. Pour faire partie de cet indice, une entreprise cotée doit, entre autres, justifier d’une capitalisation boursière de 14,5 milliards de dollars.
En clair : le nombre de ses actions en circulation, multiplié par leur prix unitaire, doit au moins égaler ce montant. C’est ce que l’on appelle des big caps, ou grosses capitalisations. Les secteurs d’activité couverts par ces 500 constituants sont très variés : informatique, santé, finance, consommation de base et discrétionnaire, communication, énergie, immobilier…
Ce qui en fait un indice large, contrairement au Nasdaq 100, bien plus concentré sur les entreprises technologiques (Apple, Amazon, Netflix, Paypal, Facebook…). L’indice choisi pour le pari de Warren Buffett est donc représentatif de la santé boursière des grosses entreprises cotées des États-Unis.
Chaque jour, de très nombreux professionnels de la finance font du stock picking au sein du S&P 500 afin d’essayer de faire mieux que lui. Ce sont des gérants actifs. Les fonds d’investissement qu’ils proposent aux clients sont dits logiquement « activement gérés ». Ils parient que l’action Coca-cola fera mieux que Pepsi, ou que Ford sera décevant face à General Motors, et constituent leurs portefeuilles en conséquence. Approfondissez vos connaissances avec les ETF S&P 500.
Efficience des marchés
Tous ces professionnels sont bien formés, travaillent dur, analysent les mêmes informations publiées (réglementation légale), et se font concurrence. La loi de l’offre et de la demande traduit le résultat de toutes les transactions passées sur les marchés boursiers dans ces conditions.
Le prix d’une action reflète donc l’intelligence collective des pros de la finance, basée sur leurs connaissances à un instant t. Les informations futures seront également intégrées au prix de ces actions, dès qu’elles auront été découvertes.
Par conséquent, le S&P 500 étant l’agrégation de tous ses constituants, sa performance globale est la meilleure possible. Tenter de faire mieux est extrêmement difficile, et coûteux. Ce raisonnement est un bref résumé d’une des plus célèbres théories économiques du 20e siècle : celle des marchés efficients.
En accord avec celle-ci, depuis 20 ans les études du SPIVA se répètent : très peu de fonds activement gérés parviennent à faire mieux que cet indice. Sur les 5 dernières années, seuls 13 % ont réussi cet exploit. Sur 10 ans, le résultat passe à 8 %.
Pourquoi donc ne pas investir sur ces fonds d’exception ? Car d’une année sur l’autre, ce ne sont pas les mêmes. Ce qui ne fait qu’amoindrir la frontière entre chance et compétence de ces gérants, ponctuellement surperformants.
La confiance en lui affichée par Warren Buffett en lançant le pari était donc solide. En face de lui, quels hedge funds ont osé relever le défi ? Mais avant tout, qui sont ces challengers ?
Les hedge funds
Présentation des hedge funds
Ces fonds d’investissement font régulièrement la une des médias, souvent dans le cadre de scandales financiers. Principalement basés aux États-Unis, ils s’adressent aux investisseurs les plus fortunés, et ce pour une bonne raison : le niveau de risque impliqué.
Les gérants de ces hedge funds vont tout faire pour bien performer, quelles que soient les fluctuations des marchés. Pour y parvenir, ils vont pouvoir investir sur toutes les classes d’actifs : actions, obligations, immobilier, crypto-monnaie… Cette prise de risque peut aboutir à des résultats extrêmes, du meilleur jusqu’au pire.
Renommée des hedge funds
Comme nous le rappellent tous les jours les médias, les gens sont plus attirés par les extrêmes que par la moyenne. Les stratégies adoptées par ces fonds spéculatifs sont justement dans cette logique, engendrant parfois des performances très bonnes ou très médiocres.
Quels sont les termes du pari de Warren Buffett ?
En 2007, les termes du pari de Warren Buffett sont précisés. Il commencera au 1er janvier 2008, et durera 10 ans.
De son côté, il investira 500 000 $ sur un ETF S&P 500 de Vanguard. En ce qui concerne les hedge funds qui relèveront le défi, ils commenceront avec la même somme, et devront faire mieux que cet ETF sur cette période.
Qui pourrait deviner le nombre de hedge funds ayant répondu à l’appel de l’oracle d’Omaha ? 1 seul. À peine croyable, ce chiffre ahurissant atteste de la difficulté anticipée par les professionnels du secteur. Ce fonds s’appelle Protégé Partners. Il regroupe, en réalité, 5 fonds de fonds, pour un total d’environ 200 fonds investis.
Pour le pari de Warren Buffett, la performance retenue a donc été la moyenne de ces 5 fonds de fonds, représentée par Protégé. Ce qui permet une diversification parmi les managers, afin d’éviter d’en avoir choisi 1 seul, peu performant.
De surcroît, durant le pari de Warren Buffett, cet unique challenger peut, à sa discrétion, évincer des fonds parmi les 200, au profit d’autres concurrents jugés plus compétents.
Enfin, il a été convenu que le nom de tous les fonds impliqués, autres que Protégé, sera gardé secret. Au terme de ces 10 années, le montant total obtenu sera versé à une association caritative, chacune des 2 parties en ayant désigné une.
Les raisons derrière le pari de Buffett
Pourquoi Warren Buffett a proposé ce pari ?
Comme expliqué plus tôt, depuis des années, Warren Buffett explique que les frais viennent grever les performances. De plus, la théorie des marchés efficients affirme qu’il est très difficile de battre les marchés.
La raison : ces derniers intègrent rapidement aux prix des titres, toute l’information disponible.
Quel était l'argument de Warren Buffett contre les hedge funds ?
Voici ce que l’oracle explique dans sa lettre aux actionnaires de sa société, en 2016 :
Le pari de Warren Buffett ne fait donc que traduire sa pensée. L’ETF S&P 500 sélectionné par la star (cité plus haut) affiche des frais de gestion annuels de seulement 0,04 % par an. Soit 4 $ de frais par an, pour 10 000 $ d’encours sur ce fonds. En face, tout l’opposé !
En premier lieu, Protégé Partners prélève des frais pour choisir savamment les 5 fonds de fonds.
Ensuite, c’est au tour de chacun des 200 fonds réellement investis, d’en faire autant. On constate donc un empilement des frais de gestion, côté hedge funds.
À supposer que ces gérants soient effectivement très brillants, les frais accumulés représentent néanmoins un vent de face considérable. Au point que la surperformance par rapport au S&P 500, nette de frais de gestion, en devient illusoire sur le long terme.
Au même titre que les intérêts composés font des miracles pour l’investisseur, les frais de gestion les font changer de mains, au profit des gérants.
Ce qui nous amène à un constat très critiqué par Warren Buffet. Malgré leurs piètres performances, ces gérants de hedge funds s’enrichissent mécaniquement grâce aux frais de gestion fixes, prélevés chaque année. Et ce, que les marchés montent, ou baissent.
Dans ce second cas, les investisseurs accusent alors des moins-values dues aux marchés, en plus des frais de gestion.
Le résultat Final du pari de Warren
Qui a gagné le pari de Warren Buffett ?
Au vu de tout ceci, le gagnant du pari de Warren Buffett ne vous surprendra pas. Le simple ETF, répliquant la performance du S&P 500, a remporté haut la main face aux hedge funds.
Avant de se pencher sur les résultats, intéressons-nous à ce qu’a décrété le perdant officiel à l’issue du pari. Ted Seides, un des co-dirigeants de Protégé Partners, s’était alors exprimé.
Pour résumer, il concède que Warren Buffet a prouvé qu’un simple ETF battait un hedge fund, dans un univers restreint comme le S&P 500.
Cependant, Seides insiste sur le fait qu’un tel fonds indiciel se contente de tabler sur la hausse des actions constituant l’indice.
Alors qu’un hedge fund, comme décrit plus haut dans l’article dédié, peut faire de la vente à découvert (short sell) en misant sur la baisse de ceux-ci. Il rappelle que la mission d’un tel fonds spéculatif n’est pas de battre le marché. Ce fonds tente de livrer une performance meilleure (ou moins mauvaise) que le marché en périodes difficiles, sans nécessairement faire mieux lorsqu’il se porte bien.
Les résultats intermédiaires du pari lui donnent partiellement raison. Durant la 1re année du pari (2008), la crise des subprimes a dévasté les marchés financiers. L’ETF affichait alors une performance de -37 %, bien pire que celle des hedge funds, de -23,9 %. Par la suite, il aura fallu attendre 2014 pour que l’ETF reprenne la tête de la course.
Dans l’intervalle, force est de reconnaitre que les stratégies avancées des hedge funds ont réussi à amortir la chute. Tout du moins, durant un certain temps, que personne ne peut prédire. Vous retrouverez les commentaires finaux des 2 protagonistes, dans le lien plus haut, vers le site longbets.
Pertinente ou pas, la défense de Seides ne peut que laisser place au grand gagnant : un simple ETF S&P 500, accessible à tous.
Analyse des performances : ETF contre hedge funds, une victoire écrasante ?
Protégé Partners a reconnu sa défaite, avant même la fin officielle du pari de Warren Buffett.
Voici les performances cumulées sur 9 ans. En violet, chacun des 5 fonds de fonds (noms gardés secrets), en rouge leur moyenne. En bleu, l’indice à battre (le S&P 500).
Au terme de ces 9 années, les 500 000 $ misés par chacune des parties sont donc devenus :
- 610 000 $ avec les hedge funds du pari ;
- 927 000 $ avec l’ETF S&P 500.
Le graphique ci-dessous simplifie les résultats réels, en associant une simple performance annualisée à chacun des 2 challengers. Il met l’accent sur la différence des sommes finales.
Finalement, c’est une somme encore plus importante qui a été versée l’association désignée par le gagnant Warren Buffett : 2,2 millions $. Soit quasiment le budget de fonctionnement d’une année entière de Girls Inc. Of Omaha, qui œuvre pour le développement, la santé et l’éducation des filles. Le rayonnement de cette association est national.
L'impact du pari de l’oracle d’Omaha
Quelle influence du pari de Buffett sur les investisseurs ?
Une telle leçon infligée aux hedge funds par un simple ETF, pourrait suggérer une préférence envers le gagnant, tout du moins peu après le résultat du pari de Warren Buffett.
Au regard du graphique ci-dessous, tirer cette conclusion ne semble pas évident. Le pari de Warren Buffett s’étant terminé au 31 décembre 2017, signalons en rouge l’année suivante (2018) affichant le vainqueur officiel.
À supposer que 2018 ait pu, éventuellement, pousser certains clients à hésiter, les montants investis dans les hedge funds montrent une tendance nette. La hausse. Aujourd’hui, se souviennent-ils encore de ce pari lourd de sens ?
Fonds indiciels contre gestion active : un débat clos ?
Dans le monde de la finance, le débat entre gestion active (comme les hedge funds) et gestion passive (fonds indiciels tels que les ETF) perdure. Il n’est pas près de s’éteindre.
Les études du SPIVA se ressemblent année après année, constatant la surperformance des fonds indiciels sur leurs rivaux, comme l’a illustré le pari.
En dépit de décollectes parfois violentes, l’industrie de la gestion active parvient à convaincre de nombreux investisseurs. Par conviction ou ignorance, ces derniers semblent vouloir capter toujours plus que la performance moyenne des marchés. Les statistiques leur donnent tort.
Le gagnant du pari de Buffett est accessible aux particuliers
Les hedge funds font rêver de nombreux gens riches.
Cependant, leur échec retentissant en dit long sur la difficulté de battre les marchés financiers, ce qui est en ligne avec la théorie. Cette défaite mériterait d’être rappelée plus souvent.
Quelles conséquences pour l’investisseur particulier ? Nul besoin d’être millionnaire pour investir sur le vainqueur de cette compétition. Les meilleurs contrats d’assurance vie le permettent pour une centaine d’euros. La concurrence entre ETF est plus rude aux États-Unis qu’en France.
On se contentera donc de frais de gestion avoisinant les 0,1 % par an dans l’hexagone, pour un ETF S&P 500. Ce qui sera moins cher que les hedge funds, plus performant, transparent, accessible, et liquide.
Loin d’être réservée à des experts, leur utilisation demande un apprentissage à la portée des curieux, accessible grâce à cette formation offerte.
2 Responses
Très bel article sur Warren Buffet et sa stratégie en parallèle avec Charlie Munger qui vient de nous quitter.
C’est évident que battre le SP 500 TR n’est pas chose aisée du fait des frais mais aussi de l’implication des détenteurs de plans de retraite aux USA.
Les détenteurs de plans 401 K s’intéressent forcément plus à l’économie qu’en Europe et cela est une des causes aussi du suivi du SP 500 TR.
Très bonne continuation et je suis à 100 % d’accord avec votre analyse car je suis des produits tels que BRK.B, SP 500 TR, CW8 entre autres.
Merci beaucoup pour votre retour !