Ne pas investir en ETF : 7 raisons d’éviter l’arnaque sur les ETF

⚠️ « N’investissez pas via les ETF en Bourse » : les dangers et les risques des trackers. Pourquoi ne pas investir en ETF ? Ma réponse et mon avis.
Matthieu Louvet
Matthieu Louvet
Quelles sont les 7 raisons de ne pas investir en ETF ? S'investir
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Ne pas investir en ETF, vraiment ? Sur ce blog et sur ma chaîne YouTube, vous pouvez suivre mes investissements et vous rendre compte que j’investis en Bourse uniquement à travers des ETF. Je défends l’investissement passif en ETF et soutiens l’idée que le stock-picking (sélectionner une par une ses actions dans son portefeuille) est une mauvaise pratique.

Pour autant, tout le monde n’adhère pas encore aux ETF qui représentent en Europe seulement 7 % de l’argent géré (d’après Morningstar). Au contraire, l’investissement actif et le stock-picking sont plus largement répandus, notamment sur internet, car réussir à sélectionner les meilleures actions dans son portefeuille et avoir des performances bien au-dessus du marché fait plus rêver que de se contenter de la performance du marché.

Alors, les ETF sont-ils une arnaque ? Dans cet article, je vais regarder avec vous quels sont les risques, les dangers des ETF et quelles sont les 7 raisons qui poussent les particuliers à ne pas investir en ETF et à privilégier le stock-picking (plus séduisant à 1re vue). Je ne pourrais pas contredire la dernière raison, vous verrez pourquoi…

Retrouvez cet article au format vidéo :

1. Ne pas investir en ETF pour avoir une meilleure performance

Ne pas investir en ETF pour profiter d’une meilleure performance est une des raisons qui revient souvent. Pourquoi se contenter de la performance des marchés, d’un petit 10 % par an, quand on peut sélectionner soi-même les meilleures entreprises, éviter les moins bonnes et obtenir des rendements bien plus élevés ?

Cependant, aucune étude ne montre que ceci est possible et le stock-picking s’avère en pratique être une fable.

L’imprévisibilité de la performance d’une action

Il faut bien comprendre que la performance d’une action est imprévisible et qu’il existe une grande différence entre l’analyse de la qualité de l’entreprise, de ses finances ou de son cours historique et sa performance future.

Depuis le début de l’année 2021, il fallait par exemple sélectionner l’entreprise de sidérurgie Nucor plutôt qu’Apple, Amazon ou Netflix pour obtenir la meilleure performance du S&P 500.

Meilleure performance action 2021 du S&P 500
Nucor a surperformé Amazon, Apple, Netflix depuis le début de l'année 2021

Au passage, un ETF répliquant le S&P 500 aurait été plus performant qu’Apple Amazon et Netflix tout en étant beaucoup moins volatile.

ETF S&P500 vs Amazon apple et netflix en 2021
Ne pas investir en ETF : ETF S&P 500 vs Amazon Apple et Netflix depuis début 2021

Depuis 10 ans, il fallait même plutôt sélectionner Domino’s Pizza plutôt qu’Apple Amazon ou Google.

Les risques du stock-picking

Il faut donc une sérieuse capacité de prédiction pour réussir à parier sur les entreprises les plus performantes. Ce qui est en pratique très compliqué, voire impossible, tellement que la très grande majorité des professionnels échouent. Les études SPIVA montrent le pourcentage de fonds professionnels battant le S&P 500. Et les résultats pour le stock-picking sont catastrophiques :

Gestion passive ETF contre gestion active SPIVA
Étude SPIVA fin 2020

Sur 10 ans, 82 % des fonds professionnels font moins bien que l’indice S&P. Sur 20 ans, ce sont 94 % des fonds professionnels qui sous-performent le S&P 500, dont la performance peut pourtant être très facilement répliquée dans votre portefeuille et à moindres frais grâce aux trackers en Bourse.

Pour surperformer, les stock-pickers doivent donc avoir une capacité de prédiction que la plupart des professionnels n’ont manifestement pas.

Il faut comprendre que les performances des actions sont réparties de manière asymétrique, comme le montre ce graphique :

Performances des actions du S&P500
Étude SPIVA fin 2020

Pour le S&P 500 et sur les 20 dernières années, seulement 22 % des actions ont surperformé l’indice. Une action choisie aléatoirement a presque 4 chances sur 5 de sous-performer (mauvaise nouvelle pour le stock-picking).

Aussi, une poignée d’actions a obtenu des performances de +1000 % pendant que l’indice faisait +322 % sur la même période. Si vous ne détenez pas ces rares actions aux performances explosives, vous avez de grandes probabilités de sous-performer. Malheureusement, sélectionner ces actions est comme chercher une aiguille dans une botte de foin.

“Ne recherchez pas l’aiguille dans la botte de foin. Achetez tout simplement la botte de foin.”

La mauvaise performance des investisseurs particuliers

Les particuliers ne semblent pas l’avoir non plus (moins d’expertise, moins d’outils, moins de temps, moins de ressources). Selon JP Morgan (une des plus grandes banques des États-Unis), entre 1999 et 2019 les investisseurs particuliers ont obtenu une performance de 2,5 % par an, soit une sous-performance de 3,6 % par rapport au S&P 500, et une sous-performance de 3,1 % par rapport au portefeuille 60/40 de référence. Avec les intérêts composés, cette sous-performance entraîne un manque à gagner colossal.

Il est donc quasiment impossible de sélectionner les meilleures actions. Ceux qui conseillent de ne pas investir en ETF et qui affirment qu’il est possible de faire mieux que la performance du marché ne sont pas soutenus par les données et les études. Faire du stock-picking, c’est surtout prendre le risque de faire beaucoup moins bien que les ETF. Il ne faut pas non plus tomber dans l’illusion de belles performances sur le court terme qui ne tiendront pas sur le long terme.

2. Éviter les ETF qui sont trop risqués

Un argument souvent avancé pour ne pas investir en ETF reste qu’ils sont trop risqués. Vous suivez le marché, donc vous obtenez toutes les hausses du marché, mais aussi toutes ses baisses. Avec un portefeuille géré activement, on pourrait en théorie très bien sentir le marché pour se protéger des baisses du marché en vendant avant les chutes. En d’autres termes, on pourrait timer le marché.

Ici, l’expression « en théorie » tient tout son sens, car en pratique, rien de tout cela ne semble possible encore une fois quand on regarde les données et ce qu’arrivent à faire les investisseurs.

Une étude de Vanguard examinant la performance des fonds actifs en bull market, quand les actions se portent bien, et en bear market, quand les actions vont mal, montre que les gérants actifs n’arrivent pas à battre le marché même en marchés baissiers.

Vanguard bear bull market gestion active vs ETF
Ne pas investir en ETF - Étude de Vanguard

Pendant les 2 marchés baissiers de 2000 et de 2008, moins de 50 % des gérants actifs ont réussi à faire mieux que leurs indices. Autrement dit, c’est à peu près comme toutes les autres années.

"Les gestionnaires actifs ne présentent pas de tendance constante à ajouter de la valeur sur les marchés haussiers ou baissiers, et la majorité d'entre eux ont tendance à sous-performer leurs indices de référence au fil du temps."

Par conséquent, personne ne devrait penser que gérer son portefeuille activement en temps de crise permettrait de protéger son portefeuille des chutes. Les gérants actifs font moins bien que le marché en bear market, il est donc faux de dire que détenir des ETF en bear market est plus risqué.

C’est même le contraire qui est vrai : gérer activement son portefeuille engendre un risque supplémentaire qu’investir avec un portefeuille d’ETF largement diversifié. En effet, les stock-pickers s’exposent au risque du mauvais choix de leurs actions. Il n'est donc pas conseillé de ne pas investir en ETF

Un stock-picker pensant investir avec talent est simplement en train de s’exposer à un risque qui n’est pas rémunérateur sur le long terme. Sur le court terme, il peut dégager plus de plus-values que le marché, mais sur un temps raisonnablement long, comme au casino, il perdra son argent vis-à-vis de ce risque.

Le jeu spéculatif du stock-picking est un jeu à somme nulle où les gains des uns sont les pertes des autres. Mais en y ajoutant les frais de courtiers, le spread et les impôts, le jeu se transforme malheureusement en un jeu à somme négative (vraiment comme au casino). Un portefeuille bien diversifié à faible frais d’ETF efficace fiscalement et passif sera moins coûteux en frais qu’un portefeuille géré activement.

3. Privilégier les actions à dividendes en bear market

Une autre idée reçue pour se protéger d’un bear market est de détenir un portefeuille à dividende qui ne serait pas risqué en cas de chute des marchés, car les dividendes continuent d’être versés. Si vous croyez encore en la véracité de cette idée, je vous invite vraiment à lire cet article sur les actions à dividendes.

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4. Diversifier ses investissements est mauvais

C’est aussi un argument qu’on entend souvent pour nous inciter à ne pas investir en ETF : trop de diversification diluerait la performance et serait nocive pour notre portefeuille. Les ETF seraient donc un danger pour votre patrimoine.

Alors, il est vrai que d’avoir trop d’entreprises dans un portefeuille est mauvais, mais uniquement si vous les détenez en direct, ligne par ligne. Effectivement, avoir un portefeuille de 100 ou 200 entreprises sans passer par un ETF serait très compliqué à gérer, très sujet à de mauvaises décisions de gestion et éventuellement à des frais de gestion trop importants.

En revanche, avoir beaucoup d’entreprises simplement parce que vous les détenez via des ETF n’a jamais été mauvais. Je vous invite à relire le point numéro 2 au sujet du risque lié au stock-picking contrairement à un portefeuille largement diversifié. Personnellement, j’ai un peu plus de 5 000 entreprises dans mon portefeuille PEA et il se comporte très bien.

5. Investir son argent chez les meilleurs gérants

Dans le point numéro 1, on disait que sur 20 ans, 94 % des gérants professionnels ont sous-performé le S&P 500. Donc 6 % ont réussi à le battre. Alors, pourquoi ne pas investir chez ces 6 % de gérants pour obtenir des performances supérieures au marché ? Plus besoin d’ETF, on confie notre argent aux vrais professionnels talentueux.

Cependant, lorsqu’on analyse les gestionnaires soi-disant « talentueux », on se rend compte qu’une partie de leur succès est dû à la chance, plutôt qu’à un talent particulier.

Si dans une salle de 10 000 personnes, on demandait à chaque personne de jeter 10 fois une pièce à pile ou face, il est probable qu’une dizaine de personnes ait fait 10 fois pile. Il serait bête de leur demander des conseils pour faire pile : ils n’ont aucun talent à faire pile. Ils ont juste eu de la chance.

Ce biais statistique s’applique aussi lorsqu’on étudie les performances des fonds. Des fonds ont pu surperformer le marché simplement par chance. D’ailleurs, très souvent, les meilleurs fonds d’une période sont ensuite les pires de la période suivante.

C’est ce qu’étudiait Jack Bogle, où les top performers des années 1997 à 1999 se sont ensuite retrouvés tout en bas du classement dans les années 2000-2002 après le krach de la bulle internet. Le classement se faisait sur 851 fonds et par exemple le fonds classé 9e sur 851 a tout simplement été classé dernier du classement entre 2000 et 2002.

Les meilleurs fonds de gestion active John Bogle
Le fonds "Van Wagoner Emerging Growth" classé 9e sur 851 entre 1997-1999 a ensuite été classé dernier entre 2000 et 2002.

En règle générale, choisir un fonds pour ses performances passées n’est pas un bon critère de choix. En 2010, Eugene Fama, prix Nobel de l’Économie et Kenneth French ont étudié la performance des gestionnaires de fonds et ont conclu qu’une fois les frais déduits, aucun gestionnaire de fonds n’a été assez talentueux pour surperformer le marché.

Par conséquent, l’idée de ne pas investir en ETF, car la gestion active les rendrait les obsolètes, semble encore une fois de plus réfutée.

6. Faire du stock-picking et surperformer le marché comme Warren Buffet

Certains parleront évidemment de Warren Buffett, un des plus grands investisseurs de la planète (qui est tout de même un fervent défenseur des ETF), en argumentant qu’il a battu le S&P 500 par une gestion active depuis de nombreuses années avec son fonds Berkshire Hathaway. Si vous pensez que cela est valide, je vous invite à regarder cette vidéo qui répondra à cette question.

Warren Buffett
Warren Buffett

7. Ne pas investir en ETF pour éviter l’ennui

Investir dans les ETF est ennuyant parce qu’une fois les trackers achetés, il faut tenir ses positions des dizaines d’années. Il n’y a plus rien à faire ou presque. L’investisseur est passif. Ce n’est pas aussi excitant que le stock-picking qui demande d’être actif, d’analyser, de lire l’actualité, etc.

Cependant, à mon sens, l’investissement ne doit pas être un divertissement. Être passif et limiter ses émotions est une excellente pratique. Il s’agit tout de même de notre avenir financier.

“Investir devrait plutôt être comme regarder la peinture sécher ou regarder l'herbe pousser. Si vous voulez de l'excitation, prenez 800 dollars et allez à Las Vegas."

En bref, j’ai simplement répondu aux principaux arguments qui incitent à ne pas investir en ETF. Je n’ai pas exposé tous les avantages d’un investissement en ETF.

Il faut aussi comprendre que les ETF représentent un danger pour toute l’industrie des fonds gérés activement (et aux frais élevés) qui nous sont par exemple proposés par nos banques. Forcément, il y aura des gens et même des professionnels qui argumenteront contre les ETF, parfois en propageant de fausses informations ou des rumeurs de bulle.

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10 Commentaires

  1. Si tu cherches du market timing, tu es soit un investisseur de métier ou quelqu’un avec une belle tendance de gamble.

    Cet article dit ouvertement que les ETF ne valent pas la peine alors que les articles de premières pages parlent en bon terme des ETF de crypto. Le vecteur d’information est tout croche.

  2. Comment choisir 1 ETF cac 40 plus qu’un autre, par exemple, alors qu’ils sont censés reproduire exactement la même performance du marché ? Et comment limiter le risque de perdre son investissement du fait du mauvais choix d’ETF et/ou de l’intermédiaire ? Notamment, si celui-ci disparaissait.
    D’ailleurs, ce risque n’existe pas si je détiens directement les titres, non ?

    Par ailleurs, est-ce que ça se gère comme un portefeuille classique; avec ETF action offensif, ETF obligation/or… défensif pour amortir baisse/krach et lisser les performances sur le long terme. Ou bien, comme à long terme la bourse est toujours haussière, le choix consiste-t-il à choisir un ou plusieurs ETF action pour ne plus y toucher pendant 10 à 20 ans ?

    Merci pour vos articles et vos éventuelles réponses. Béotien, je me demande comment préserver mon petit pécule alors que je viens de prendre ma retraite…

    1. Bonjour Damien,
      1. Pour comparer deux ETF trackant le même indice boursier, vous pouvez étudier leurs tracking difference (différence de tracking sur un temps raisonnablement long), leurs encours sous gestion, leurs frais, leurs réplications, la société de gestion, leurs antériorités. C’est un bon début de comparaison.
      2. Si un ETF disparait, vous ne perdez pas votre investissement mais l’ETF sera liquidité au jour de la fermeture et vous retrouverez du cash équivalent à votre investissement le jour de clôture. Donc, il n’y a pas de risque de perte directe lorsqu’un ETF ferme, pas de risque en plus comparé au stock-picking.
      3. La stratégie passive recommande de ne pas changer d’allocation tous les 4 matins, mais plutôt effectivement de choisir des bons ETF à conserver sur le long-terme.
      Avec plaisir, je vous souhaite le meilleur pour la suite !

  3. Bonjour,
    Je commence tout juste à m’intéresser à la bourse (et donc aux ETF). J’aimerai savoir pourquoi les ETF qui suivent le même indice, n’ont pas forcément le même prix d’achat et si cela a un impact sur les performances qu’on peut envisager (et donc, savoir s’il vaut mieux acheter un ETF à un prix plus ou moins élevé)

    Je voudrais également savoir si lorsqu’on dit qu’un ETF à une performance d’environ 10% par an, si cela s’apparente à une augmentation de 10% de la somme initiale investie, par an.

    Merci d’avance.

    1. Bonjour,
      Le prix d’un ETF est fixé par l’émetteur de l’ETF. Cela n’a pas d’incidence directe sur la performance. Ce n’est donc pas un critère, sauf en ce qui concerne l’accessibilité (il peut être plus facile de traiter avec un ETF coûtant autour de 20€ qu’avec un ETF coûtant autour de 2000€ par part, surtout sur PEA où acheter des fractions de part d’ETF est impossible).
      Oui, cela s’apparente à une augmentation de la somme initiale investie de 10% par an (cette performance est annualisée : des années peuvent être à -10%, -20% voire même -50% (2008, d’autres peuvent être à +10% +20% +30% +40% +50%… d’où la nécessité de tenir sur le long terme pour obtenir cette performance “moyenne” annualisée de 10%/an).

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